Vercingétorix vainqueur à Alésia

Vercingétorix vainqueur à Alésia

Point de divergence :

Vercingétorix vainqueur à Alésia

INTÉRÊT : ÉTUDE DES CAUSES D’UNE CONQUÊTE DURABLE DE L’EUROPE PAR UNE FRANCE RÉVOLUTIONNAIRE.

– Des éclaireurs de l’armée gauloise, envoyée au secours d’Alesia, font, par rapport à notre “continuum”, quelques centaines de mètres en plus. Ils s’avisent de la localisation précise de la tentative de percée des troupes de Vercingétorix. L’armée de secours gauloise, frappant au point exact, transperce les fortifications romaines. C’est la défaite de Cesar à Alésia… 

– Cesar meurt au combat. Le vocable “Cesar” désigne aujourd’hui, dans le langage courant, un chef militaire mythomane. Vercingétorix y trouve également la mort. Le chef gaulois de l’armée de secours, “Comm l’atrébate” est élu roi des tribus celtes.  – Les Gaulois fondent des institutions “monarchiques” donnant une réelle unicité politique à la Gaule; apte à faire face à l’ennemi romain.  – Côté romain, la République reste affaiblie. Pompée, après avoir réuni une armée, prend le pouvoir à Rome.  – Au vu des désordres, “Comm l’atrébate” pousse son avantage. L’armée gauloise s’en va prendre Massilia. Ce qui coupe en deux les territoires de Rome.  – Les autres ennemis de Rome, principalement les Egyptiens, profitent de la situation pour attaquer. Devant la déferlante, Pompée conclut la paix avec les Gaulois, en leur cédant la Narbonnaise. C’est-à-dire les rivages méditerranéens français de notre “continuum”.  – Il retourne alors ses forces contre l’Egypte du pharaon “Ptolémée XIV”. Il le pulvérise, en allant jusqu’en Alexandrie. Où il est séduit par la soeur du pharaon vaincu, Cléopatre. Il la laisse sur le trône d’Egypte, en la mariant à son fils aîné.  – En Espagne, un ancien lieutenant de Cesar, Marc-Antoine, ayant réussi à ramener de Gaule une grande partie des légions romaines, parvient à se saisir du pouvoir, et à créer un état indépendant de facto.  – Pompée est proclamé “Imperator” romain. Cela ne change pas grand chose. Rome ne domine plus, et encore, que la partie “Est” de la méditerranée.  – A la mort de Pompée, les conflits civils reprennent à Rome. L’Egypte en profite pour récupérer sa pleine souveraineté. Elle s’en va même “cannibaliser” des territoires à Rome. L’impérium gaulois, pas en reste, s’étend sur la Bretagne – la Grande Bretagne dans notre “continuum” -.  – Le monde méditerranéen est ainsi, et pour plusieurs siècles, divisé en états antagonistes aux forces à peu près équivalentes.  – Les “guerres lagiques” aboutissent, en l’an – 20 av jc à la stabilisation ci-dessus. 

– Vers l’an 400 ap jc, les “grandes invasions”, ou plutôt les migrations « barbares », entraînent la rupture de l’équilibre de l’antiquité. Repoussés à l’ouest, par les armées constituées de « l’imperium » celtique aidé des « ibériques », les “envahisseurs” s’orientent vers le sud-est de l’Europe. 

– Ce qui aboutit à la déliquescence, puis la désintégration de « l’empire romain ». Après une période de confusion, dit « âge de ténèbres », émergent, en Europe centrale, des ensembles politiques, constitués à peu près en états, représentatifs des grandes identités culturelles : «imperium» germanique, « royaumes » slaves, magyars, et des balkans. 

– Se cristallise, à l’ouest, une rivalité entre « imperiums » celtique et germain. Accord minimal entre ces deux puissances, il y a dévolution de la botte italienne au souverain pontife.  – Attaqué à son tour au Vème siècle par les grandes invasions, l’Empire ptolémaïque s’effondre. Il se réduit bientôt à son ensemble africain; l’ancienne Egypte en quelque sorte. “Ptolemee Ultima”, le dernier pharaon, est vaincu au cours du VIIème siècle par un conquérant venu de l’est : l’Islam.  – Heureusement, la traduction des hiéroglyphes de l’Egypte ancienne est conservée grâce aux travaux de quelques érudits du VIIème siècle. Fait déterminant, la bibliothèque d’Alexandrie, trésor de bibliographie, est sauvée. Elle permet de conserver les savoirs de l’antiquité.  – L’Islam poursuit sa progression vers l’ouest, en conquérant la partie africaine du déliquescent royaume ibero-numide. Les sarrasins s’engagent dans la péninsule ibérique. Appelé à l’aide par les ibero-numides, l’imperium celtique bat les « sarrasins » à Roncevaux. Alors qu’ils s’apprêtent à franchir les Pyrénées.  – A l’intérieur de la péninsule ibérique, une sorte d’équilibre finit par s’établir entre un « imperium celtique » élargi et un ensemble musulman.  – Rapidement, l’exploitation des trésors de la bibliothèque d’Alexandrie par les savants arabes, et la traduction de nombreux ouvrages, permettent un épanouissement de la science en de nombreux domaines : botanique, astronomie, hydrologie, etc…  – L’ampleur de la façade maritime de l’Imperium celtique l’amène à développer une force navale substantielle, aidée par le contact des connaissances scientifiques, en astronomie notamment, des voisins arabes.  – L’imperium celtique parvient à acquérir un minimum de stabilité institutionnelle, grâce à la mise en place de la règle de succession par ordre de primogéniture : l’enfant le plus âgé reçoit la couronne. Ce qui permet de maintenir l’unicité de « l’imperium ».  – Dès lors, l’imperium celtique s’oriente plus vers le grand large que vers la méditerranée ou l’intérieur des terres. Grâce aux profits tirés de ses ressources outre-mer, il entretient les conflits entre les états d’Europe centrale, quasiment privés de façade maritime. – Ainsi, il les affaiblit, en empêchant l’un de prendre le dessus sur les autres…  – En l’an 1000, un nouveau continent, par delà l’ocean, est découvert par des explorateurs celtiques. Il est nommé “VENETIA”, en hommage à la tribu du découvreur. De même, la région sud de ce “nouveau monde” prendra le nom de “PICTONIA”. Y intervient un début de peuplement, en partie par des scandinaves.  – C’est à ce moment que l’appellation définitive “Imperium celtique”, curieusement inspirée d’un mot romain, se fixe.  – La cote atlantique est progressivement explorée; le débouché sur l’océan indien, nommé “CAP FINISTERE” découvert en l’an 1200. Les premiers explorateurs arrivent par bateau en Chine vers l’an 1300. L’imprimerie est connue en occident dans le courant du XIVè siècle.  – Au début du XIVè siècle, débutent les “guerres noires” opposant imperiums germanique et celtique. Les germains sont tout près de l’emporter. Mais ils sont soudain pris à revers par l’irruption des mongols à l’est. Cette “guerre sur deux fronts”, conjuguée à la faiblesse des débouchés maritimes, empêche la prééminence de l’imperium germain. Les “guerres noires” cessent après les grandes épidémies ravageant l’Europe au début du XVème siècle.  – L’Imperium celtique se maintient, à peu près, dans ses frontières. Mais, conséquence des “guerres noires”, les “grands” imposent au monarque une “assemblée délibérante”.  – Certains courants religieux prônent, sans guère de succès, des “croisades”. Cependant, l’Imperium celtique parvient à reconquérir la totalité de la péninsule ibérique.  – La diffusion de l’imprimerie permet l’émergence d’une religion “celticaniste”, correspondant en fait à une résurgence du “druidisme” et du “culte solaire”. Cette évolution est favorisée par le contact avec les civilisations de Venetia et de “Gothia”, non donné au “grand est”… là où le soleil se lève.  – Le réveil de l’identité religieuse fractionne également l’Imperium germain à l’est. Les “réformistes” contestent l’autorité papale. La guerre civile s’y déchaîne à partir de 1500/1510. L’Imperium celtique, un moment occupé par ses possessions outre-mer, finit par s’y impliquer. Cependant, la crainte de voir l’Imperium celtique devenir force dominante en Europe incite les royaumes slaves, magyars et des balkans à intervenir.  – Mais l’Imperium celtique, commandé par un très brillant condottière issu d’une famille génoise, les “buonaparti”, remporte une série de victoires-éclair. On s’attendait à de nouvelles “guerres noires” de plusieurs dizaines d’années. L’affaire est pliée en deux saisons. Les frontières de “l’Imperium celtique” progressent de 200 kms à l’est. Il domine, désormais, la moitié de l’Europe continentale.  – Sécurisé en Europe, “l’Imperium celtique” poursuit sa politique d’absorption de terres outre-mer entre 1600 et 1880.  – En 1880, le “traité de Lutèce” établit une “confédération des nations”, association politique entre “Imperium celtique” et les autres pays. Ces derniers s’y associent tous, par pragmatisme, entre 1880 et 1900; le dernier à s’y insérer étant “l’état du Tibet”.  – Au début du XXème siècle, cette “confédération” évolue, progressivement, vers une intégration toujours plus forte.   – Jusqu’à la Constitution du 8 mai 1945, qui établit définitivement un état unitaire. “L’imperium celtique” lui-même se dissout dans cette “République universelle”. Vieux de presque 2000 ans, il disparaît en tant qu’institution politique.  – Coîncidence, le premier Président de cette “République Universelle” s’appelle… De Gaulle.. clin d’oeil fortuit au peuple originellement fondateur de l’Imperium celtique.  – Les historiens s’accordent aujourd’hui, assez unanimement, pour affirmer que la marche de l’histoire allait, inévitablement, dans le sens d’un “universalisme” à “matrice celtique”. Au débouché ultime des zones de peuplement, largement ouvert sur l’océan, disposant d’un climat tempéré avantageux, la culture s’y épanouissant avait naturellement vocation à la conquête.  – La raison humaine prônait l’universalisme. Eût-on imaginé une carte du monde ressemblant à une improbable mosaïque de tribus ?  – Impacts toponymiques de cette évolution : par rapport à notre “continuum” l’Afrique devient Numidia, l’Amérique du sud Pictonia, l’Amérique du nord Vénétia, l’océanie Helvétia et l’Asie Gothia.  Le reste est une autre histoire..

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