Napoléon fait la paix à temps

Point de divergence

Napoléon fait la paix avec l’Europe en 1809.
Intérêt : survie d’un Empire Français dans une Europe d’équilibre des puissances.

Napoléon, en 1809 suit le conseil du Maréchal Lannes à Wagram : cesser sa politique de conquête, et faire la paix avec l’Europe. Il convole, néanmoins, avec son archiduchesse autrichienne, Marie-Louise.

De campagne de Russie, il n'y a donc point eu ainsi :

Le congrès de Bruxelles, en 1812, scelle le nouveau paysage de l’Europe. Napoléon abandonne toute vélléïté de domination sur l’Espagne. Il se retire d’Allemagne du Nord. Et permet même une certaine reconstitution de la Prusse. Un état allemand catholique, la “Lotharingie”, est créé en Allemagne du Sud. L’Italie est édifiée en Royaume, confié à Eugène de Beauharnais, officiellement indépendant de la France. L’Autriche garde la côte dalmate.

L’Europe vit dès lors en paix, à l’exception de quelques troubles en Espagne. Napoléon a, en 1821, un deuxième enfant avec Marie-Louise, une fille. Napoléon meurt en 1823 d’une, pénible, maladie stomacale. Son frère Joseph assume la Régence jusqu’en 1830, date de la majorité de “Napoleon II”.

En 1831, des troubles révolutionnaires agitent différentes capitales européennes, à la relative exception de Paris. Ce qui évite la reconstitution, contre la France, d’une sorte de “ligue des monarchies traditionnelles”.

In fine, la “fureur des nationalités” aboutit à une désagrégation des vieux empires. Et sauf l’Empire Français, qui n’est d’ailleurs pas vieux. Ce “maelstrom” révolutionnaire impacte même l’Empire ottoman, devenu la première cible des nouveaux pouvoirs, réformistes, des autres nations d’Europe.

Le congrès de Paris, en 1840, aboutit à formaliser une nouvelle carte de l’Europe. Laquelle se stabilise jusqu’au début du XXème siècle… Napoléon II s’avèrera un monarque paisible, laissant, progressivement et sans à-coups, s’installer, sur l’Empire Français, une monarchie constitutionnelle.

Napoléon II mourra, nonagénaire, au tout début du siècle suivant, ayant laissé, en 1870, son trône à … Laetizia-Napoléone, sa fille aînée.

Le reste est une autre histoire…

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