- Point de divergence : Cortes est vaincu, et tuè, à Tenoxtitlan, en juillet 1520
- intérêt uchronique : conditions d'une survivance durable d'un état méso-américain, issu d'une civilisation pré-colombienne.
DEFAITE DE CORTES A TENOXTITLAN :
Cortes est vaincu, et tuè, à Tenoxtitlan, en juillet 1520. La plupart des prisonniers espagnols sont également « sacrifiés aux dieux ».
Les Aztèques en gardent néanmoins quelques-uns. Il s'agit d'en obtenir savoir-faire, techniques et artisanat : rudiments de fabrication de poudre et d'armes à feu surtout.
L IMPREGNATION DES TECHNIQUES EUROPEENNES, CONDITION D UN MAINTIEN DURABLE DE L EMPIRE AZTEQUE :
Les Aztèques sont conscients du danger présenté par les Européens, et pas seulement espagnols. Par chance, arrive au pouvoir, comme nouvel Empereur, un personnage lucide et énergique : Cuauhtémoc 1er. Il comprend la nécessité de poursuivre l'acclimatation des moyens d'action des européens.
Quelques aventuriers et explorateurs non hibériques, engagés sur les terres meso-américaines, lui permettent d'entrer en contact avec des nations concurrentes de l'Espagne. Il a ainsi l'idée, très inspirée, d'offrir l'hospitalité à des protestants fuyant l'Europe.
Il y voit le moyen d'importer des méthodes et outils, technologies dirait-on aujourd'hui, européennes. Il s'agit d'un « siphonnage » plus que d'une acculturation.
Il jette ainsi les fondements d'un Etat mieux structuré. Le pays prend le nom d'«Acamal », dérivé du nom du fondateur de la dynastie régnante chez les aztèques : « Acamapitchili ».
L'Empire d'Acamal se donne les moyens de sa souveraineté. Il construit un début de flotte de guerre. Il crée une armée de métier.
LA PRESERVATION DE L INDEPENDANCE AMACALIENNE :
Les européens, et pas seulement des espagnols, font dès le milieu du XVI siècle, des tentatives d'implantation coloniale. Mais aucune n'aboutit.
En 1626 cependant, une flotte importante est envoyée par les Ibériques, Espagne et Portugal formant à l'époque un seul pays. En tentant un débarquement dans une zone supposée propice, la flotte se retrouve, stupidement, bloquée à marée basse, une des plus fortes de l'année. Les Acamaliens libèrent des réservoirs d'eau boueuse dans l'océan. Ce qui immobilise les navires. Ils sont tous capturés, avec leurs équipages, sans un mort du côté Acamalien.
Après ce « miracle du Yucatan », les Acamaliens se montrent pragmatiques dans la paix. Contre une réconnaissance définitive de leur indépendance, de leur souveraineté territoriale, et la garde de quelques navires, ils acceptent de restituer le reste de la flotte et leurs prisonniers.
L AFFIRMATION, A PARTIR DU XVII SIECLE, D UNE CULTURE ORIGINALE :
Atrimoc 1er, régnant de 1660 à 1725, devient un « monarque éclairé ». Il fait adopter, définitivement, l'alphabet européen. Il fixe les règles de la langue. L'Acamalien devient un mélange de "post-azteque", d'un peu d'espagnol et de français.
Il favorise l'immigration d'une élite éclairée, et techniquement formée, européenne. Surtout, il jette les premiers jalons d'une durable immigration d'origine asiatique, Chine et Insulinde surtout.
Il visite l'Europe et notamment son « cousin » Louis XIV. Une des anciennes favorites de Grand Roi, Louise de la Vallière, le raccompagne en son Empire. Elle y épousera un noble, dont postérité.
La culture « Acamalienne « émergeante est une synthèse assez originale. A côté d'une très majoritaire religion post-azteque, coexistent, assez pacifiquement, des catholiques romains, des orthodoxes, des protestants et des juifs...
Sensibles au Catholicisme, les « Acamaliens » restent cependant attachés à leurs cultes pré-colombiens, devenus cependant nettement moins violents. Au-delà de la coexistence de plusieurs religions chrétiennes, voire juives, la Religion traditionnelle « acamalienne » devient une étrange synthèse des principaux systèmes, croisement de notions bibliques, de références chamaniques ou de pratiques précolombiennes.
La capitale continue à s'appeler Tenochtitlan.