. point de divergence : La Tour Eiffel ne fait plus partie du paysage urbain parisien.
. intérêt : applications des règles de l'uchronie à l'histoire de l'urbanisme
A l'occasion de l'exposition universelle de 1889, le paysage parisien s'enrichit d'un nouvel ouvrage : une tour de fer et d'acier, du nom de son constructeur, Gustave Eiffel. De près de 310 mètres de haut, elle devint, au début du siècle, un symbole de la capacité technique et industrielle de la France.
En 1943, comprenant que le démontage du "castelacier" est destiné à la construction du mur de l'atlantique, les alliés bombardent le secteur. Les restes de l'ouvrage sont détruits. Le Trocadero voisin, de même que l'Ecole militaire, sont très endommagés. Heureusement, le nombre de victimes, civiles ou militaires, est relativement faible.
En 1930, pour remplacer l'ancienne, et prestigieuse, Tour Eiffel, est construit sur son emplacement, en hommage aux anciens combattants, un gigantesque ouvrage d'acier enjambant la Seine, baptisé "castelacier". En 1917, afin de faire face aux besoins d'armement et d'acier, au regret de tous, elle doit être démontée.
Curieusement, au moment même où la décision est prise, un obus allemand s'abat sur sa structure. Et la détruit en partie. Ce qui en facilite le démontage. Après-guerre, émergent plusieurs projets de remplacement du "castelacier". Au milieu des années 60, le choix se porte sur une batisse évoquant indirectement la "tour de babel", et supposée symboliser l'amitié entre les peuples. Le chantier débute en janvier 1968.
Au cours des émeutes de mai/juin, les manifestants utilisent les éléments de brique déjà en place pour affronter les forces de l'ordre, démolissant l'ensemble. Question symbole de paix et d'amitié, c'était plutôt mal engagé. Le projet est abandonné. Après quelques débats, le choix se porte, au début des années soixante-dix, sur une plantation de grands arbres, dit "l'arboretum eiffel".
Il est aujourd'hui devenu un des principaux centre d'attraction de Paris. Très régulièrement visité pour ses espèces rares;
éléments établis à partir de Google Earth. . point de divergence : La Tour Eiffel ne fait plus partie du paysage urbain parisien.
. intérêt : applications des règles de l'uchronie à l'histoire de l'urbanisme .
- point de divergence : un club de football français décroche plusieurs titres en ligue des champions.
- intérêt : spéculation sur les causes; application des règles de l'uchronie à l'histoire du sport.
- 1982 : la France remporte la coupe du monde de football; victoire de la France en demi-finale aux tirs aux buts; puis, en finale, contre l'Italie...
- «boom» du football en France : création d'une loi sur le financement sportif, elle vise à la création de clubs sportifs abondamment pourvus en ressources, notamment publicitaires. Ce début des années 80 correspond aux premiers feux des « années fric ».
On assiste à un développement d'une pratique de « filialisation » des grands clubs sportifs par des groupes industriels et commerciaux; plusieurs têtes d'affiche du « cac 40 », comme on ne disait pas à l'époque, veulent leur « grand club ».
- 1986 : les résultats de l'équipe de France de football au Mondial mexicain sont décevants. L'engouement pour ce sport diminue. Des investisseurs se retirent, surtout après le « krach » sur valeurs mobilières de 1987.
- fin des années 80 : plusieurs clubs se retrouvent en difficultés. En 1990, il y a création, par fusion de deux grands clubs, de « Paris banlieue nord »; club dit « populaire » du « 75 et du 93 ».
- Il ne s'agit pas véritablement d'un club «de stars» modèle Real Madrid ou Manchester United, mais plutôt d'une « école Paris banlieue nord ». Les clubs constitutifs de « Paris banlieue nord » fusionnent ainsi leurs centres de formation et de recrutement.
- Son originalité essentielle réside dans son mode de fonctionnement. Le centre d'entraînement et de formation de l'équipe est installé en banlieue, dans une ancienne base militaire. Les joueurs de l'équipe une y disposent d'un « pavillon « à quelques pas de leur centre d'entraînement.
- Cet encasernement de joueurs est parfois critiqué. Mais cette proximité est favorable à une certaine qualité de vie, y compris pour les familles, voire à « l'esprit de groupe ».
- De plus, se développe une forme de jeu spécifique « à la PBN » : polyvalence multiple des joueurs, les défenseurs passant régulièrement en position d'attaquant et vice-versa. Ce qui tend à désorienter l'adversaire.
- Ce système « french suburbs » permet au club, en « division un » depuis le début des années 90, d'accéder au titre de champion de France à la fin des années 80 – 98 et 99 -.
- Le club progresse en coupe d'europe : coupe de l'uefa en 2000; coupe des champions et 2004 et 2005.
- Ces dernières années, "Paris banlieue nord" a abordé d'autres disciplines sportives, notamment le rugby, le hockey sur glace, et le jeu à XIII.
- point de divergence : Paris est beaucoup plus grand que dans notre continuum.
- intérêt : Impact de la taille sur l'aménagement urbain, à partir d'une théorie proche du "Royaume imaginaire".
FAIT GENERATEUR :
Imaginer un Paris différent, plus grand qu'il ne l'est, pourrait avoir plusieurs causes : volonté de Napoléon III, processus différent de réorganisation de la Région parisienne en 1964. Il a paru préférable, presque plus amusant, de jouer d'une forme de clin d'oeil, en approchant la théorie du « Royaume imaginaire ».
A la fin des années quarante, de l'or est découvert dans le sous-sol parisien, celui de la ville de Paris elle-même et de certaines communes du département de la Seine. Ces poches sont très localisées, situées profondément en sous sol, mais à très forte teneur aurifère. Ainsi, un nombre relativement restreint de « puits de mine » permet une production importante.
Afin d'éviter que les revenus liés à cette production ne soient concentrés sur un nombre trop restreint de communes, et afin d'harmoniser les conditions d'aménagement urbain, il est décidé, dans le courant des années cinquante, de procéder à un regroupement de Paris et de sa proche banlieue.
Cette démarche est étendue à d'autres communes voisines. Ainsi naîtra notamment la commune de « La Défense ».
De toutes façons, les revenus des mines d'or, rapidement nationalisées, reviendront pour l'essentiel à l'Etat. Une partie en est, cependant, consacrée à l'aménagement de la zone urbaine parisienne, et en particulier de sa capitale.
CONSEQUENCES SUR L'AMENAGEMENT URBAIN :
Paris fait ainsi 189 km2, et 3.235.000 habitants, contre 105 km2 et 2.166.000 habitants dans notre continuum. Il y a 30 arrondissements.
La Présidence de la République déménage de l'Elysée à Vincennes, XXIème arrondissement, en 1965.
De nombreuses ambassades sont installées dans l'ancienne Ville de Boulogne-Billancourt. Ce Vingt-quatrième arrondissement est ainsi devenu le « quartier des ambassades ».
La Bibliothèque nationale de France s'implante sur l'ile Seguin, à la fin des années quatre-vingts.
Le grand périphérique du tour de Paris fait près de 50 kms.
Un parc et jardin s'installe dans le XXVIIème arrondissement; au nord de la ville. Ce qui permet de compenser la relative réurbanisation des bois de Vincennes et de Boulogne. Où de nombreux puits de mines sont installés.
IMPACT ECONOMIQUE :
Les "mines d'or" créent quelques milliers d'emplois industriels dans les années cinquante et soixante. L'industrie de la "transformation de l'or" ne parvient cependant pas à véritablement s'implanter.
Malgré tout, la désindustrialisation des années soixante soixante-dix en est, relativement, facilitée. Par l'activité de "substitution" qu'elle génère.
Dout celà n'empêche pas, par ailleurs, le développement touristique de Paris.
IMPACT SPORTIF :
Un circuit de F1, dans le XXVII arrondissement, un instant envisagé, est abandonné au milieu des années quatre-vingts.
Le Stade de France, créé dans le bois de Vincennes, composante du XXXème arrondissement, devient résident des clubs de la capitale.
Deux grands clubs de football existent à Paris : le « Lutétia » plutôt de la partie ouest, et le « Poulbot » de la partie Est. Ils disposent également d'une branche dans les autres sports, notamment le rugby. Au début créés en partie à partir des revenus aurifères, ils prennent rapidement leur autonomie financière.
Désireux d'étonner, Paris pose sa candidature à plusieurs Jeux Olympiques, et même ceux d'hiver en 1984. Prévoyant notamment que les épreuves de ski alpin ou de bobsleigh auraient lieu dans des pistes artificielles construites dans des centres abrités; sans succès jusqu'à présent.
MAIS :
Sur le plan social, la cassure est/ouest se maintient.
Surgit une rivalité entre « La Défense » et « Paris » en matière de sièges sociaux, notamment s'agissant des chaînes de télévision ou de production.
Dès le début des années cinquante, émergent des revendications des autres collectivités territoriales françaises sur la « manne aurifère ».
Celle-ci s'éteint progressivement au cours des années 80. Le dernier puits de mine est fermé en 1995.